Voyage au Maroc 2024

Voyage au Maroc 2024 : Jour 6 - 3 mai 2024

Par admin albert-thomas, publié le samedi 4 mai 2024 09:13 - Mis à jour le samedi 4 mai 2024 09:13

Nous avons débuté notre journée par la visite du GIE Dar Azaafaran (la maison du safran) à Taliouine. 

Ce GIE joue un rôle d’intégrateur des producteurs pour la valorisation et la commercialisation du safran. 

Son but est de mettre en commun des moyens destinés au développement de l’activité économique de ses producteurs membres : 

- développement de la filière et amélioration des conditions de vie des producteurs,

- élimination d’un nombre trop important d’intermédiaires en développant la vente directe auprès de magasins spécialisés

- suivi de la réglementation AOP : Appellation d’Origine Protégée 

 

Les missions du GIE sont de garantir la qualité et l’authenticité du produit grâce à un système de traçabilité.

Quelques chiffres : 25 coopératives adhérentes / 1 250 familles bénéficiaires / 500 hectares cultivés

Si le safran est cher, ce n’est pas pour sa rareté mais parce qu’il nécessite une main d’œuvre abondante et que tout le travail se fait manuellement.

Pour avoir 1 gramme de safran il faut cueillir 235 fleurs, ce qui prend approximativement 65 minutes.

Pour garantir un safran de qualité les fleurs sont cueillies très tôt avant le lever du soleil.

En fin de matinée nous nous sommes rendus à la coopérative Souktana du safran où nous avons été accueillis avec un verre de thé au safran.

L’après-midi, nous avons rendu visite à Hassan, cordonnier solidaire. 

Autodidacte et soucieux de créer des produits en matières recyclées, il a fait part de son parcours et de ses idées créatives : babouches en cuir recyclé, sandales tressées avec des sacs de courses en intissé…

Les élèves et les jeunes du FIJ ont ensuite mutualisé leurs talents de chanteurs et de musiciens au rythme de musiques berbères pendant que Siham finalisait les tatouages au henné.

Nous avons terminé la journée par la visite de la Kasbah du Glaoui - ancienne bâtisse malheureusement à l’abandon.
 

Muriel MARCELLIN

Quelques photos de la journée ci-dessous :